Sauf dans le cas d’une tablette 100 % de cacao, le sucre fait partie intégrante du chocolat tel qu’on le connait de nos jours. Toutefois, le chocolat n’a pas toujours contenu du sucre. Avant la colonisation du Nouveau-Monde, les Aztèques, qui consommaient le chocolat sous forme de breuvage, y mélangeaient bien souvent des épices indigènes, comme de la vanille et du piment, ou différentes fleurs.
Lorsque j’anime des ateliers ou que je discute avec les gens, plusieurs me disent aimer le chocolat à 70% ou à 85%, par exemple. Que signifient ces pourcentages? Simple: il s’agit de la quantité totale d’ingrédients provenant des fèves de cacao. Ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que le 70% représente la quantité de masse de cacao (appelée aussi liqueur de cacao ou pâte de cacao) PLUS le beurre de cacao que le chocolatier aura ajouté à sa tablette. Si vous regardez bien la liste des ingrédients, vous verrez que le beurre de cacao y figure souvent.
Dans mon dernier billet de blogue, j’ai parlé de ma visite chez Cacao Prieto, lors d’un récent voyage à New York. Ce n’est pas la seule activité liée au chocolat que j’ai faite à New York. En fait, j’y allais principalement pour la rencontre semi-annuelle de la Fine Chocolate Industry Association (FCIA), qui a eu lieu le 29 juin.
Après une absence de quelques semaines, me voici de retour à l’écriture pour la première partie de mon compte-rendu du super voyage à New York que j’ai fait la semaine dernière. J’ai participé à des événements rattachés au chocolat et au cacao, ce qui m’a permis de revoir plusieurs personnes que j’ai rencontrées à San Francisco en janvier. L’univers du chocolat et petit, et tous finissent par se connaître.
Le monde du chocolat est en deuil depuis vendredi dernier: Mott Green, fondateur de The Grenada Chocolate Company, est décédé. Un bête accident, alors qu’il travaillait dans son entrepôt sur l’île de Grenade. C’est une perte énorme. Mott était un visionnaire, un chocolatier avec des valeurs exceptionnelles. Il était une vraie inspiration pour plusieurs. Je n’aurai jamais eu la chance de le rencontrer, à mon grand regret, mais, même si je ne lui ai jamais parlé, son décès me touche beaucoup. Voici son histoire.
Vous prévoyez vous rendre à Ottawa prochainement? Je vous invite à découvrir Hummingbird Chocolate, une jeune compagnie qui fabrique des tablettes de chocolat à partir de fèves de cacao.
Le monde du chocolat et des chocolatiers est parsemé de belles rencontres et de gens passionnés qui n’hésitent pas à tout laisser tomber pour se lancer dans une nouvelle aventure chocolatée. C’est un peu l’histoire des deux Français dont je vais vous parler, Samuel Maruta et Vincent Mourou, fondateurs de Marou Faiseurs de chocolat.
Dans mon billet de la semaine dernière, je mentionnais que bien peu de chocolatiers fabriquent leur chocolat directement à partir des fèves de cacao, vu que le processus est très long et complexe. Au Québec, Ludovic Fresse, de chez Chocolats Privilège (situé au Marché Atwater), est l’un des rares chocolatiers à travailler à partir de fèves de cacao. Généreux de son temps, il m’a accueillie dans sa chocolaterie pour une belle une discussion sur ce délectable produit qu’est le chocolat.
La différence entre chocolatiers et… chocolatiers Pensez à votre chocolatier préféré. Grandes sont les chances qu’il ne fabrique pas lui-même le chocolat qu’il utilise pour ses tablettes ou pour ses truffes et ganaches. La plupart des chocolatiers, au Québec et ailleurs, achètent ce qu’on appelle du chocolat de couverture.
Je proposerai rarement des recettes sur ce blogue, mais celle dont je vous parle aujourd’hui mérite amplement un article: une mousse au chocolat où la chimie occupe une très grande place. Il s’agit d’une recette toute simple puisque les deux seuls ingrédients utilisés sont du chocolat et… de l’eau! Le grand avantage de cette mousse est de nous permettre de goûter parfaitement le chocolat choisi, alors je vous conseille de sélectionner un chocolat de très bonne qualité: votre recette n’en sera que meilleure!